Avant de partir dans la grande aventure de développement de votre application, il est important de vous informer au niveau des aides et financements auxquelles vous pouvez prétendre. Oubliez les idées reçues, la banque n’est pas l’unique solution pour financer votre jeune pousse.
10 aides pour financer votre application !
1. L’ACRE
Le dispositif ACRE est une exonération des cotisations sociales pour tous, c’est ce qu’on appelle l’aide aux créateurs et aux repreneurs d’entreprise (distribuée par Pôle Emploi).
L’ACRE peut être d’une aide importante à la création de votre entreprise, puisqu’elle permet sous condition de bénéficier d’une exonération des charges pendant une période d’un an. Par ailleurs, l’ACRE permet également d’obtenir un accompagnement pendant les premières années d’activités.
Pour en bénéficier, il est impératif de faire sa demande dès la création de votre projet ou bien dans les 45 jours suivants.Cependant, il est important de notifier que l’ACRE est soumise à conditions pour les micro-entrepreneurs.
👉 Plus d’infos sur l’ACRE.
2. L’ARE
L’ARE est également une aide soumise par Pôle Emploi vous permettant de conserver une partie de ses allocations chômage.
C’est qu’on appelle l’indemnité chômage ou encore l’aide au retour à l’emploi puisqu’elle permet aux demandeurs d’emploi créant une entreprise de bénéficier du maintien partiel de leurs indemnités chômage. Le tout versé par l’Assurance chômage.
Là aussi il est important de souligner que le montant de l’allocation d’aide au retour à l’emploi se compose d’une partie fixe (égale à 12€ par jour) et d’une partie variable (40,4% du salaire journalier de référence). Il est encadré et est calculé à partir des anciens salaires y compris les primes touchées. Ainsi les indemnités de licenciement, de rupture conventionnelle et les indemnités compensatrices de congés payés ne sont pas prises en compte dans le calcul de l’ARE.
👉 Plus d’infos sur l’ARE.
3. L’ARCE
Investir de l’argent dès le début pour le développement de votre application est bien souvent difficile.
Grâce à l’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE), cette tâche pourra vous paraître un peu moins compliquée puisqu’elle permet de toucher en deux fois 45% du montant de ses allocations chômage restantes. Or, pour bénéficier de l’ARCE, le créateur d’entreprise doit par ailleurs être autorisé à bénéficier de l’ACRE. Cependant, l’ARCE et l’ACRE ne peuvent pas être cumulées.
En clair, vous conservez le bénéfice des indemnités chômage non versées au titre de l’ARCE. Ainsi elles vous seront accordées sous forme d’ARE si vous cessez votre activité.
👉 Plus d’infos sur l’ARCE.
4. Le NACRE
C’est ce qu’on appelle le nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprise mit en place en 2009.
Il est accessible sur demande et sous conditions, à certains créateurs d’entreprises et notamment les demandeurs d’emploi, les moins de 26 ans et les titulaires de minima sociaux.
Un accompagnement précieux vous permettant de vous faire accompagner par un organisme au niveau de votre business plan ou encore votre plan de financement.
En effet le NACRE est effectué sur un parcours de 3 ans tout en se décomposant en 3 axes principaux : une aide au montage du projet, une aide à la structuration financière ainsi qu’un accompagnement au démarrage et au développement de l’entreprise.
Le tout en vous permettant également de pouvoir accéder à un prêt à taux zéro.
👉 Plus d’infos sur le NACRE.
5. Le prêt d’honneur
Avoir une demande de prêt refusée par manque d’apport est bien souvent source d’angoisse auprès du créateur de projet.
Une situation inconfortable que le prêt d’honneur est susceptible de palier. En effet c’est une aide financière pour compléter ses apports.
Sans intérêts et garanties sur vos biens propres, ce dispositif vous permet d’obtenir un prêt à taux zéro dit prêt personnel.
Une aide qui peut s’avérer très utile malgré le fait que ce dernier doit impérativement être remboursé par le créateur d’entreprise en personne.
👉 Plus d’infos sur le prêt d’honneur.
6. Le Microcrédit
Comparable au prêt étudiant garanti par l’Etat, le microcrédit est là aussi d’une grande aide financière pour les petits entrepreneurs. Or, à l’inverse du prêt d’honneur, le microcrédit n’est pas un prêt à taux 0 (7,5% dans le cas de l’Adie). De plus, il doit être garanti à hauteur de 50% du montant prêté.
C’est donc ce qu’on appelle un prêt à taux réduit garanti en partie par l’Etat et par l’organisme prêteur. Son montant est compris entre 300 et 5000 € (12000€ dans certains cas) et doit être remboursé dans un délais maximum de 5 ans.
Sachez également qu’une personne de l’entourage du bénéficiaire doit donc se porter garante.
👉 Plus d’infos sur le microcrédit.
7. Le CIR
Le crédit d’impôt recherche (CIR) permet des déductions d’impôts pour les entreprises innovantes. Consacré aux projets innovants, ce crédit a une valeur de 30 % des dépenses concernées, pouvant aller jusqu’à 100 M euros, avec une majoration possible de 5%.
Il est accessible aux entreprises de tous les secteurs peu importe leur taille et leur statut juridique.
Par ailleurs, sachez que le CIR peut être également cumulé avec le statut JEI.
Le statut JEI correspond au dispositif « Jeune Entreprise Innovante » mit en place pour favoriser l’éclosion des jeunes start-ups.
Ainsi, les JEI combinent 2 causes d’amplification du besoin de financement des entreprises : la création de l’entreprise et l’innovation. Pour ces entreprises porteuses d’avenir, il apparaît donc nécessaire d’alléger provisoirement certains postes d’exploitation afin de ne pas assécher inutilement les ressources mobilisées pour soutenir le projet.
Durant leurs premières années d’activités, les JEI bénéficient d’aides fiscales et sociales telles que :
- L’exonération d’impôt sur les bénéfices
- L’exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties
- L’exonération de cotisation foncière des entreprises
- L’exonération de cotisations sociales
À noter que l’exonération d’impôt sur les bénéfices s’applique pendant 2 ans. Les autres exonérations fiscales et l’exonération de cotisations sociales, elles, s’appliquent pendant 7 ans. Une accumulation qui permet aux entreprises bénéficiaires de déduire leurs dépenses en recherche fondamentale et en développement expérimental de leur impôt (IS ou IR).
À noter : À partir du 1er janvier 2014, le taux de CIR applicable aux dépenses d’innovation des PME est fixé à 20% des dépenses, pouvant aller jusqu’à 400.000 euros par an.
👉 Plus d’infos sur le CIR.
8. L’exonération de CFE
La cotisation foncière des entreprises est un impôt local qui en partie remplace la taxe professionnelle. Elle est due par tous les entrepreneurs, quel que soit leur statut et la taille de leur entreprise. Cependant, une exonération de CFE est prévue pour les nouvelles entreprises pouvant bénéficier d’une exonération totale pour la première année d’exercice ainsi que d’une réduction de 50% de leur base d’imposition pour l’année suivante.
Par ailleurs, pour profiter de ce dispositif fiscal, aucune démarche particulière n’est à accomplir puisque l’exonération s’applique de manière automatique.
👉 Plus d’infos sur l’exonération de CFE.
9. La formation ACTIV’CREA
Activ’Crea est également un formation à la création d’entreprise de Pôle Emploi, elle se caractérise par une prestation d’accompagnement individuels pour les demandeurs d’emploi désirant créer leur entreprise.
Cet accompagnement peut durer trois mois maximum. Il est comme dit précédemment individuel afin de coller au mieux aux besoins du créateur mais il est également possible de participer à des ateliers thématiques collectifs.
Le tout avec une mise au point du plan d’action sous forme de rendez-vous personnel une fois par semaine.
À savoir que tous les types de profils sont acceptés, jeunes gens, seniors, personnes avec ou sans qualification du moment qu’ils partagent une seule et même volonté : reprendre une entreprise ou en créer une sous toute forme de statuts (micro-entreprise, SAS, SARL etc…).
👉 Plus d’infos sur la formation ACTIV’CREA.
10. Le crowdfunding / financement participatif
Cette méthode innovante consiste à faire financer un projet ou une partie de celui-ci en proposant à votre public/communauté de contribuer en nombre, afin de récolter la somme nécessaire.
Ces collectes de fonds sont réalisées via une plateforme en ligne tels que Ulule, Kiss Kiss Bank Bank ou encore Lendopolis.
Par le biais de ces systèmes de financement il vous sera possible de collecter jusqu’à 2,5 millions d’euros.
Une méthode efficace aux multiples vertus. En plus de faire participer votre public et de financer votre application, elle permet également de pouvoir tester son marché, entretenir un lien avec votre communauté ou encore développer ses compétences.
👉 Plus d’infos sur le crowdfunding ou financement participatif.
Et voilà, maintenant vous connaissez les principales aides pour lancer votre application mobile ou web !
Si vous êtes encore en quête de savoir nous vous conseillons de découvrir nos conseils pour lancer votre MVP en toute sérénité juste ici.
Bon courage dans cette belle aventure 🙂