Le nocode (littéralement en français “sans code”) consiste à développer des applications sans recourir au codage à proprement parler. Les outils ou solutions qui permettent de créer des logiciels sont appelés les plateformes de développement no-code.
Le nocode est principalement destiné aux utilisateurs qui ne disposent pas de compétences en matière de développement mais qui peuvent en avoir besoin pour mener à bien un projet d’application web ou mobile.
Il est également de plus en exploité par des entreprises de taille modeste n’ayant pas le budget requis pour recruter un développeur de logiciels ou sous-traiter une prestation à une société de développement de logiciels. L’approche no-code offre une formidable opportunité aux TPE / PME d’accéder à des outils réservés jusqu’ici seulement aux organisations les plus importantes.
Une plateforme de développement sans code permet de créer toutes sortes d’applications logicielles. Il peut s’agir de logiciels clients, de logiciels d’efficacité opérationnelle ou encore d’outils de CRM sur-mesure. Des entreprises en tirent également profit pour moderniser leurs logiciels métiers existants.
Ces solutions plébiscitées des personnes dépourvues de connaissances en programmation permettent bien entendu de répondre à des problématiques plus spécifiques : création d’API, réalisation de design d’interface, gestion de bases de données, déploiement de processus de paiement etc.
C’est sa raison d’être, il est tout d’abord facile à prendre en main pour les utilisateurs qui n’ont pas la faculté de programmer. Ensuite, contrairement au codage manuel, vous avez l’occasion de modifier assez facilement différents aspects par des méthodes telles que le glisser-déposer.
Par ailleurs, le no-code reste attractif pour les professionnels du développement qui souhaitent gagner du temps et réduire les coûts.
Ces plateformes s’accompagnent de restrictions en termes de fonctionnalités et de personnalisation. A l’image de certains outils de création de site internet, il demeure difficile de pouvoir façonner une boutique en ligne ou un site vitrine totalement à son image. En outre, les utilisateurs sont soumis aux évolutions tarifaires et contractuelles imposées par les concepteurs des plateformes.
Si de nombreux outils de nocode sont déjà disponibles sur le marché et qu’il ne se passe pas un mois sans que de nouveaux apparaissent, certains restent bien entendu plus conseillés que d’autres.
Nous songeons tout d’abord à Webflow, qui offre un contrôle total sur le design.
Adalo est fort pratique quand on aspire à créer des applications mobiles prêtes à être publiées sur les stores.
Avec Bubble, un utilisateur n’est pas non plus contraint à multiplier les lignes de code pour mettre au point une application avancée ou façonner un site web selon ses préférences.
sont quelques unes des autres plateformes no-code populaires.
Attention à ne pas faire la confusion entre l’approche no-code et le low-code. Si le premier concept désigne les solutions conçues pour développer sans codage, le second quant à lui doit être assimilé à un dispositif d’aide à destination des développeurs.
Parmi les plateformes de low-code existantes, on distingue notamment Mendix, qui doit nécessairement être connectée à un backend ou une interface de programmation d’application (API).
Selon le cabinet américain Forrester Research, le marché des plateformes de développement sans code va augmenter de plus de 450% entre 2017 et 2022, il devrait en effet passer de 3,8 milliards de dollars à 21,2 milliards de dollars en seulement 5 ans.
D’après l’agence MarketsandMarkets, le marché du low-code doit bondir de 13,2 milliards de dollars à 45,5 milliards de dollars d’ici 2025.